top of page

Atelier de formation

Les agents de terrain aguerris sur les fondamentaux de l’enquête biographique

  • Facebook
  • LinkedIn
  • Twitter
GG.jpg

Organisé et animé par les responsables de recherche du projet RISE BENIN, cet atelier de formation a réuni une soixantaine d’agents enquêteurs.trices. Ces dernier.e.s ont été aguerri.e.s sur les connaissances de base de l’enquête, les outils de collecte, les cibles durant une semaine, du 21 au 27 juillet 2023 dans l’enceinte de l’Université d’Abomey-Calavi. Placé sous la responsabilité des professeurs Anne CALVES (UdeM/Canada) et Alphonse M. AFFO (UAC/Bénin), l’atelier de formation a été animé autour de plusieurs modules très intéressants et riches en enseignements. Trois types d’outils dont le questionnaire ménage, le questionnaire individuel femme et le questionnaire individuel homme, préalablement conçus et digitalisés sous « SurveyCTO Collect » ont été étudiés et testés (en salle et dans la commune de Seme-Podji), tout le long de la formation. En guise d’exemple, les responsables de recherche, animateurs des différents modules ont partagé des interviews de démonstration réalisés, au préalable. Ce fût l’occasion pour les agents de terrain de faire des exercices de simulation de conduite d’entretien dans plusieurs langues (français et langues locales). L’enquête pilote a permis de tester la qualité des outils et les aptitudes des agents de terrain à la conduite d’entretien par questionnaire. Enfin, une sélection définitive a permis de retenir 58 agents aptes qui vont travailler en équipe dans les zones d’enquêtes (Sud et Centre Benin) afin d’interviewer les personnes éligibles : chefs de ménage, femmes et hommes de 15 ans à 64 ans. Par ailleurs, une poignée d’enquêteurs (notamment des femme) a suivi une formation complémentaire pour collecter des données qualitatives sur la Covid-19 Pour rappel, le projet RISE BENIN est le fruit d’une collaboration scientifique entre l’Université d’Abomey-Calavi et l’Université de Montréal. Il est financé par l'initiative Les Femmes S’ÉLÈVENT, le CRDI, les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Le projet RISE BENIN a pour objectif d’étudier l’impact de la Covid-19 sur les femmes du Sud-Bénin. Le projet intervient dans les zones touchées par le Cordon Sanitaire, instauré, par les autorités publiques béninoises en temps de COVID.

  • Facebook
  • LinkedIn
  • Twitter

C’est à travers une séance d’échange que l’équipe de coordination du projet RISE BENIN à l’Université d’Abomey-Calavi, a accueilli ses partenaires de l’Université de Montréal (UdeM /Canada). En effet, les partenaires de l’UdeM, composés du Professeure Anne Calvès, de Maude Leveillé, post doctorante sur le projet et leur collaboratrice Professeure Agnès Adjamagbo ont pour mission de participer à l’enquête biographique du projet RISE BENIN prévue pour les prochaines semaines. En prélude à cette enquête, l’équipe technique du projet et les partenaires vont animer un atelier de formation de partage de connaissance de base sur l’enquête avec les agents enquêteurs. trices. Ainsi, les partenaires, ont fait les derniers réglages pour la réussite de cette formation qui va débuter le vendredi 21 juillet 2023 pour six jours. En plus, cette séance d’échange a permis à l’équipe de coordination de RISE BENIN de présenter le chemin parcours aux plans administratifs et technique pour la bonne réussite de ladite enquête. Pour rappel, le projet RISE BENIN est le fruit d’une collaboration scientifique entre l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et l’Université de Montréal (UdeM). Il est financé par le CRDI, les Instituts de Recherche en Santé du Canada et le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada, dans le cadre de l'initiative Les femmes S'ÉLÈVENT (santé et bien-être économique pour une reprise post-COVID-19 inclusive, durable et équitable).

Influence de la Covid-19 sur les femmes au Sud-Bénin, les agents de terrain à la phase préparatoire

3.jpg

Au total, 60 agents de terrain ont tenu une séance de préparation avec les responsables de recherche du projet RISE BENIN. Cette session préparatoire intervient en prélude à la formation des agents de terrain pour l’enquête biographique du projet qui débutera le vendredi 21 juillet. Cette séance, tenue au CPUAQ, à l’Université d’Abomey-Calavi, a eu lieu ce mercredi 19 juillet 2023. Au cours de cette séance, l’équipe technique du projet s’est entretenu avec les agents sur les attentes et exigences vis-à-vis de l’enquête et les formalités administratives. Ce fut une riche occasion d’échanges entre les participants .es et l’équipe technique du projet RISE BENIN. La formation proprement dite commencera le vendredi 21 juillet 2023, pour une durée d’une semaine. Un kit de formation a également été mis à la disposition des agents, lors de la séance. Concernant la formation du 21 juillet, l’équipe technique du projet, partagera des connaissances de base sur l’enquête, les outils de collecte, les cibles avec les agents enquêteurs. trices. Les participants.es seront également mieux outillés.es sur les différents processus pour éviter ou réduire les erreurs de collectes afin de mieux renseigner les outils de collecte.

  • Facebook
  • LinkedIn

Originaire de la commune de Glazoué, Pierre GANDJI est un passionné des questions liées au bien-être et à la santé de la population. Titulaire d’une maitrise en sociologie-Anthropologie et d’un master en Population santé et développement à l’université d’Abomey-Calavi. (Bénin), son rêve de faire la thèse, est désormais une réalité. En effet, grâce à la bourse du projet RISE BENIN, il s’est inscrit pour ses études en thèse de doctorat à l’Ecole Doctorale Pluridisciplinaire (EDP) « Espace, culture et développement » ; option : Sociologie-Anthropologie de la santé. Il nous faire découvrir les avantages de la bourse pour ses études. Pour moi, la bourse vient à point nommée. Il faut comprendre que ma vie d’étude jusque-là, est un peu difficile car je faisais mes études sur fond propre, ce qui me retarde à avancer. Mais après avoir découvert l’offre de la bourse sur les réseaux sociaux, j’ai osé postuler. Cette bourse m’a donné une garantie à commencer ma thèse de doctorat, c’est très important, parce que je ne pouvais pas me le permettre avec mes moyens. Je dirai donc que mon rêve de faire une thèse devient une réalité grâce au projet RISE BENIN, financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI). J’ai hâte de participer activement à la collecte des données pour rédiger mon mémoire, soutenir ma thèse et de continuer ma carrière dans la recherche axée sur la santé.

  • Facebook
  • LinkedIn

Défendre et assurer le bien-être des femmes et des enfants, c’est la passion que nourrit Marie-Elyse Merveille AKOUTA. Avec son master en santé publique obtenu à l'Institut Régional de Santé Publique Comlan Alfred Quenum (IRSP-CAQ), les droits des femmes et des jeunes en santé sexuelle et reproductive ne sont plus des sujets tabous. Ayant travaillé avec les Organisations Non Gouvernementales nationales et internationales en vue de défendre la cause des femmes contre les violences basées sur le genre et promouvoir l'épanouissement des jeunes en matière de sexualité, elle bénéficie désormais de la bourse du projet RISE BENIN pour ses études de thèse à l’école doctorale pluridisciplinaire de l’Université d’Abomey-Calavi. Elle nous éclaire sur les avantages de la bourse pour sa thèse de doctorat « La plupart de mes études en Licence et en Master ont été financées par moi-même et/ou avec l’aide de mes proches. La bourse du projet RISE BENIN me permettra donc de travailler sans contraintes financières pouvant ralentir la vitesse du processus de rédaction de ma thèse. Je suis heureuse de travailler avec une équipe exceptionnelle. J’ai hâte de participer aux travaux de recherches et de servir ma communauté à travers le projet RISE BENIN, financé par le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) et mis en œuvre par l’Université d’Abomey-Calavi.

  • Facebook
  • LinkedIn

Juliette Adeline N’TANGOU N’KOUEI est une socio-Anthropologue de formation à l’Université de Parakou. Grâce au projet RISE BENIN, elle est retenue pour les études du programme de maîtrise à l’université de Montréal au Canada, au département de sociologie. Avec son master en médiation et facilitation sociale à l’Université de Parakou, Juliette Adeline N’TANGOU N’KOUEI voulait également poursuivre ses études à l’extérieur du Bénin. Depuis mars 2023, c’est chose faite. Elle bénéficie désormais de la bourse du projet RISE BENIN pour les études du programme de maîtrise à l’Université de Montréal au Canada, au département de sociologie. Pour elle, son plus grand rêve, vient d’être accompli. Elle nous relate les différents avantages de la bourse RISE BENIN pour ses études au Canada. Je dirai que la bourse est un soulagement pour moi sur le plan psychologique. Ensuite sur le plan professionnel, je vais non seulement intégrer un nouvel espace d’apprentissage et de socialisation mais aussi, travailler avec toutes les équipes du projet, aussi bien l’équipe du Bénin que celle du Canada, précisément de l’Université de Montréal, c’est assez grand pour moi. Du point de vue financier, je n’ai vraiment pas de souci parce que la bourse couvre effectivement tout pour me permettre d’avoir des bonnes conditions d’études à l’étranger. Mon rêve vient juste de se concrétiser.

  • Facebook
  • LinkedIn

Malgré ses moyens financiers limités, la jeune dame Rabiatou SABI-SABI n’a pas baissé les bras comme beaucoup de jeunes dans leur envie de poursuivre les études. Titulaire d’une licence en sociologie anthropologie de développement à l’université d’Abomey-Calavi, Rabiatou SABI-SABI a été sélectionnée pour la bourse du projet RISE BENIN mise en œuvre par l’université d’Abomey-Calavi. Grâce à cette bourse, financée par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), Rabiatou SABI-SABI s’est inscrite cette année en Master en sociologie anthropologie à l’École doctorale pluridisciplinaire espaces, cultes et développement pour les autres l’université d’Abomey-Calavi. Elle nous raconte son histoire Après la licence, j’envisageais continuer, mais par manque de moyens financiers j’avais décidé de sacrifier une année en faisant une activité qui me permettra d’économiser un peu d’argent avant de me relancer. Je postulais à toute forme de bourse mais c’était des demi-bourses. En plus, les exigences ne me permettaient pas de poursuivre jusqu’à l’inscription. Dans ma recherche, j’ai découvert la bourse du projet RISE BENIN. Après les procédures, ma candidature a été retenue. C’est ainsi que j’ai bénéficié de la bourse. Cette bourse m’a permis d’avoir une stabilité financière puis j’ai eu la chance de choisir une formation adaptée à mon domaine à l’Ecole doctorale pluridisciplinaire de l’Université d’Abomey-Calavi.

La bourse, c’est plus qu’un simple soutien financier. Pour Imourana, bénéficiaire de la bourse du projet RISE BENIN, c’est non seulement un encouragement à persévérer mais aussi un moyen à challenger ses limites. Imourana SOUMANOU est un jeune homme titulaire d’une licence en statistique appliquée de l’Université de Parakou. Il poursuit actuellement ses études en Master in Mathematics, Economics and Statistics (MMES) à l’African School of Economics grâce au soutien du projet de recherche Rise Bénin. Pour lui, bien avant de finir sa licence, l’ambition de continuer les études et d’acquérir des expériences professionnelles dans le domaine de la recherche l’animait. Une ambition qui a été limitée par le manque de moyen financier. C’est ainsi qu’il a découvert l’appel à candidature pour la bourse du projet RISE BENIN. En plus des avantages financiers, Imourana SOUMANOU, nous parle ici de ses challenges en tant qu’étudiant du système francophone dans une école purement anglophone avec les normes américaines Avec la bourse de RISE BENIN, je continue de constater plusieurs changements dans ma vie. Tout d'abord, j'ai pu accéder à une formation de qualité en adéquation avec ma passion, ce qui n'aurait pas été facile sans l'aide financière de la bourse du projet Rise Bénin. J'ai également acquis une plus grande autonomie financière, ce qui me permet de me concentrer davantage sur mes études. Toutefois, je fais également face à des défis tels que les exigences académiques plus élevées (standards internationaux), ce qui m'oblige à mieux gérer mon temps et mes priorités ; parce que à l'African School of Economics (ASE), les cours se déroulent en Anglais. C’est d’ailleurs l'une des rares écoles adoptant le système nord-américain au Bénin et qui offre une formation de haut niveau en économie orientée vers la recherche. Pour moi, maîtriser l'anglais est un atout majeur et chaque jour, je challenge mes limites. Malgré ces défis, je suis fier de progresser dans mes études grâce à la bourse RISE BENIN.

  • Facebook
  • LinkedIn
SYNTYCHE.jpg

Syntyche est une jeune femme, titulaire d’une licence en sociologie anthropologie, option assistant de recherche à l’université de Parakou. Elle poursuit actuellement ses études grâce à la bourse de recherche du projet RISE BENIN, mise en œuvre par l’Université d’Abomey-Calavi. Elle est inscrite en Master en sociologie anthropologie à l’École doctorale pluridisciplinaire espaces, cultes et développement pour les autres. Elle avait eu toujours pour ambition de continuer après sa licence, mais n’avait pas les moyens financiers requis ; elle s’est donc retournée vers la recherche des bourses d’études qui lui permettront de poursuivre ses études. C’est ainsi qu’elle a découvert l’appel à candidature pour la bourse du projet RISE BENIN. Elle nous livre une partie des avantages de la bourse pour ses études « J’avoue que cette bourse m’aide énormément. Depuis que je suis boursière j’ai constaté beaucoup de changements dans ma vie, d'abord à travers l'aide financière conséquente, j'ai pu accéder à la formation de mes rêves, que je reportais parce qu’étant limitée financièrement. Mon allocation mensuelle couvre tous mes besoins personnels. Les frais de recherche sont aussi pris en charge par la bourse. Je n’aurais pas eu mieux. Je suis très fière de progresser dans mes études grâce à la bourse de recherche du projet RISE BENIN financé par le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) ».

Les responsables de la coordination du projet RISE BENIN ont procédé le vendredi 5 mai 2023 à la première vague de distribution des kits de travail aux bénéficiaires de bourse. Cet événement vise à renforcer les capacités des boursiers en outils de gestion des données scientifiques. Chaque Kit est composé d’un ordinateur portatif de grande capacité avec les accessoires nécessaires.

  • Facebook
  • LinkedIn

Les bénéficiaires ont été sélectionnés à l’issue d’une compétition qui a mobilisé des jurys composés d’universitaires et d’experts en management. L’École doctorale pluridisciplinaire espaces, cultures et développement de l’Université d’Abomey-Calavi (EDP/UAC) accueille quatre boursiers dont 2 en Master en sociologie anthropologie et deux en thèse. African School of Economics (ASE) connue pour sa réputation en matière de recherche empirique en économie politique au Bénin, reçoit également un étudiant en Master «in Mathematics, Economics and Statistics» (MMES). L’Université de Montréal (UdeM) du Canada reçoit une étudiante en master de sociologie.

  • Facebook
  • LinkedIn

Pour le bon fonctionnement et l’atteinte des objectifs du projet, les acteurs se sont réunis le vendredi 3 mars 2023 pour planifier les différentes activités à exécuter. L’occasion a permis à chaque section de la mise en œuvre du projet d’exprimer et d’élaborer ses besoins en matériels de travail. La salle de réunion du bâtiment du Centre Autonome de Documentation d’Information de Recherche en Droit Santé Sexuelle et Reproductive du campus de l’Université d’Abomey-Calavi (CADIR-DSSR), a servi de cadre pour cet atelier très important pour le projet « RISE BENIN » financé par l’Initiative Les femmes S’ÉLÈVENT, le CRDI, Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Ouverte par la Vice-Recteur chargée de la Coopération interuniversitaire et de l’insertion professionnelle (VR-Cipip) Professeur Nelly Kélomè, cette séance a connu la participation de treize (13) personnes dont les autorités rectorales de l’UAC (y compris le représentant de l’Agent Comptable), les membres de l’équipe de coordination du projet, une représentante des boursiers ainsi que des personnes ressources. A l’entame de l’atelier, le coordonnateur du projet Dr (MC) Alphonse M. Affo a présenté une communication sur le projet dénommé «Reprise post-COVID-19 : surmonter les difficultés économiques et les violences subies par les femmes du sud-Bénin» en abrégé «RISE BENIN». C'est un projet du consortium, Groupe de recherche en population santé et développement (Grpsd), Ong Actions de Lutte contre les Discriminations Faites aux Femmes et aux Filles (Aludiff-Ong), Université de Montréal (UdeM), Université d’Abomey-Calavi (Uac) et financé par le Programme canadien intitulé WOMEN RISE (Les femmes S’ÉLÈVENT) du Centre de recherche pour le Développement International (CRDI) », a-t-il souligné. Concernant la planification des activités qui est l’objectif premier de cet atelier, les différentes activités du projet « RISE BENIN », ont été présentées en plénière par le coordonnateur du projet et modérateur de la séance. Le condensé des activités préalablement partagé avec toute l’équipe de la coordination s’étend sur les 2 ans de mise en œuvre du projet. Au cours de cette séance, les participants ont amendé et enrichi le document à travers commentaires et apports. Le coordonnateur n’a pas manqué de rappeler les activités réalisées depuis le début du projet. Par ailleurs, pour le bon fonctionnement des activités, des moyens et équipements devront être mobilisés. C’est ainsi que l’occasion a été donnée aux collaborateurs d’exprimer leurs besoins en matériels indispensables pour l’atteinte des objectifs. L’atelier de planification et d’expression des besoins des matériels ainsi achevés, la prochaine étape du projet concerne la préparation des dossiers à soumettre aux comités éthique de la recherche, au conseil national de la statistique pour la réalisation de l’enquête biographique.

  • Facebook
  • LinkedIn

" L’entrave à la libre circulation des biens et des personnes en période de Covid-19, a menacé des acquis en termes d’égalité de genre ". C’est ce que révèlent les données d’une enquête exploratoire réalisée en février 2023 auprès des organisations professionnelles de femmes et d’hommes du Sud-Benin ainsi que des institutions d’appui à la protection des femmes. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de recherche « RISE BENIN » financé par l’initiative “Les femmes S’ÉLÈVENT”, (santé et bien-être économique pour une reprise post Covid-19, inclusive, durable et équitable), le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. C’est à travers la stratégie de choix raisonné respectant les principes de triangulation et de saturation que des entretiens individuels approfondis ont été réalisés auprès d’une quarantaine de personnes intervenant dans les activités de promotion des femmes. Les résultats de cette enquête qualitative indiquent que la situation des femmes avant la Covid-19 était marquée par des difficultés de survie ainsi que des cas de violences physiques, psychologiques et sexuelles. D’après l’étude, le contexte de la Covid-19 a été à la fois restrictive et liberticide particulièrement pour les femmes (toute catégorie confondue). En effet, les mesures préventives telles que la fermeture des lieux de culte, la suspension de certaines activités ludiques, l’annulation des événements sociaux de grands regroupements ont eu un impact psychologique sur les communautés et surtout sur les femmes qui sont plus présentes dans le secteur des services (informel). « L’entrave à la libre circulation des biens et des personnes a menacé des acquis en termes d’égalité de genre ». Pour la plupart des personnes interrogées, la Covid-19 est venue amplifier les problèmes qui existaient déjà. Il s’agit entre autres de la mévente, de l’accès difficile aux soins de santé, de la baisse de revenu et des cas de violence. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui justifient les réformes entreprises par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des femmes et des ménages en général. Mais la relance post-Covid-19 tarde à produire les effets escomptés. Car « un autre contexte de crise internationale liée à la guerre "Russo-Ukrainienne" a induit une inflation difficile à maîtriser », révèlent les données de l’enquête. «Quoi qu’intéressant, les mesures gouvernementales de relance post-covid n’ont pas encore réussi à infléchir la crise». Bien que la pandémie de la Covid-19 ait été l’une des plus grandes catastrophes de santé publique apparues dans le monde au cours de ces deux dernières décennies, son avènement a favorisé un réflexe de changement de comportement. En cette période, les répondants ont déclaré avoir développé des stratégies de résilience telles que l’hygiène des mains, le “coro-business” et le télétravail. Bientôt une étude biographique plus approfondie permettra d’avoir des données plus fournies sur ce sujet.

  • Facebook
  • LinkedIn

Envisager une phase post-Covid-19 inclusive où tous les acteurs participent équitablement à la relance post pandémique, c’est l’objectif poursuivi par les chercheurs du projet Rise Bénin . L’analyse réalisée a non seulement permis de dresser l’état des lieux de l’évolution de la situation économique et des risques de violences faites aux femmes au sud-Bénin avant, pendant et après la Covid-19 mais aussi déterminer les différents facteurs associés aux violences qu’elles ont vécues. Pour atteindre cet objectif, les chercheurs du projet RISE BENIN ont adopté une démarche méthodologique à deux volets. Il s’agit en premier lieu de la synthèse de la littérature basée sur le principe d’une revue de la situation économique des femmes du secteur informel et des violences subies par elles sur la période de 2018 à 2022. Le second volet a consisté à l’analyse des bases de données pour faire l’état des lieux des cas de violence ainsi que la situation économique des femmes. Ce volet a mobilisé les données secondaires quantitatives extraites des bases de données du Système Intégré de Données relatives à la Famille, la Femme et l’Enfant (SIDoFFE)-NG (données de routine) et de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) à l’échelle de la zone d’intervention du projet (communes de couverture du cordon sanitaire : COSAN) et celle tampon (Communes du département des Collines). Les données ont fait objet d’analyses descriptive (uni-variée et bi-variée) basée sur l’examen des tableaux statistiques à travers les proportions et le test de Khi-deux. Une analyse explicative est ensuite réalisée pour identifier les facteurs d’influence des principaux types de violence. Le défaut de communication a été identité comme l’une des principales causes des violences au sein des ménages. Il résulte des analyses que le contexte de la Covid-19 a perturbé la nature des interactions entre les populations avec une hausse des cas de violences chez les femmes ; ce qui a contribué à la détérioration de leurs conditions économiques de vie. Par ailleurs, le contexte de la Covid-19 a affecté négativement le système de santé en limitant l’accès à certains services essentiels aux femmes. L’analyse de la situation avant la Covid-19 réalisée à partir de l’EDS du Bénin 2017-2018, a permis d’identifier les facteurs explicatifs des VBG. En effet, dans la zone du projet (COSAN), le risque de subir une VBG était moins élevé chez les femmes vivant en milieu urbain, les personnes professant la foi musulmane (islam), celles de niveau d’instruction secondaire ou plus, celles qui décident avec leur conjoint de l’usage de leurs revenus, celles vivant dans les ménages de dix personnes ou plus, celles dont les conjoints ont le niveau secondaire ou plus et chez les femmes en union monogame. En revanche, aucun des facteurs examinés n’est significativement associé à la manifestation d’au moins un cas de violence dans la zone tampon (département des Collines). Quant à l’analyse des données de la plateforme SIDoFFE-NG, elle ressort les cas de violences déclarées avant, pendant et après la Covid-19 dans la zone d’intervention du projet Rise Bénin. En effet, dans la période de la Covid-19, les cas de violences psychologiques signalés étaient prépondérants dans la zone COSAN, parmi les femmes notamment en milieu rural. Comme limite, on note une absence de données individuelles sur les VBG pour la période retenue. Il en ressort que les cas de violences vécues par les femmes existaient bien avant l’avènement de la pandémie de Covid-19 dont la manifestation a probablement été amplifiée du fait des mesures barrières imposées par les pouvoirs publics. C’est pourquoi, est recommandé la conduite d’une enquête plus approfondie pour élucider les déterminants temporels (avant, pendant et après la Covid-19), l’effet de la Covid-19 sur la manifestation des VBG et la situation économique des femmes, de même que les stratégies endogènes de résilience développées face à la pandémie de la Covid-19. Avec l’avènement de la Covid-19 au Bénin les femmes du secteur informel ont souffert des mesures barrières instaurée au Sud-Bénin (Zone du COSAN), car quoique salvatrice en terme de réduction de la vitesse de diffusion de la pandémie, les restrictions de déplacements ont induit des difficultés d’approvisionnement, une baisse significative des revenus et l’incapacité d’honorer certains engagements financiers pour les populations. En plus, les mesures de soutien anticovid-19 ont été essentiellement orientées vers les opérateurs économiques et artisans enregistrés (donc formels), laissant en rade de fait les travailleuses du secteur non formel.

  • Facebook
  • LinkedIn

La salle de conférence du Centre de Pédagogie Universitaire et d’Assurance Qualité (Cpuaq) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a abrité l’atelier de formation du personnel de terrain (agents enquêteurs) du 14 au 15 février 2023. Cette formation a eu lieu dans le cadre de la mise en œuvre du projet RISE BENIN, avec le financement du CRDI, Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Après une brève présentation du projet, le formateur principal, coordonnateur du projet a exposé le contexte de l’étude, la problématique, la démarche méthodologique et les outils de collecte de données. Cette phase découle du premier objectif du projet. Les deux (2) jours de formation ont été ponctués de riches débats interactifs de bonnes contributions des différents participants, sur la démarche méthodologique et les différents outils de collecte de données. Au total, huit (8) enquêteurs et six (6) membres du personnel d’appui ont participé à cet atelier de formation animé par le coordonnateur du projet Dr (MC) Alphonse M. AFFO et son Assistant, chargé des opérations M. Pacôme ACOTCHEOU. Après les phases protocolaire et théorique, trois équipes de travail ont été formées pour collecter les données dans onze (11) communes de cinq (5) départements du Sud-Bénin. Il s’agit des communes d’Abomey-Calavi, d’Allada, de Toffo , de Cotonou , de Ouidah, de Kpomassè, de Klouékanmè , de Porto-Novo , de Sèmè- Podji, de Sakété et d’Adja-Ouèrè. La collecte de données durera huit (8) jours. Les deux formateurs en assureront la supervision qui consiste entre autres à procéder à la mobilisation des cibles, le contrôle de la mise en œuvre de la démarche méthodologique retenue, le contrôle des données collectées.

  • Facebook
  • LinkedIn
Vue des participants à la séance de présentation

Le samedi 04 février 2023, le Coordonnateur du projet RISE BENIN s’est entretenu avec son personnel et les parties prenantes. L’objectif est de faire une présentation détaillée du projet. Cette séance d’échange a eu lieu dans la salle de conférence du Centre de Pédagogie Universitaire et d’Assurance Qualité (Cpuaq) de l’Université d’Abomey-Calavi. Intitulé « Reprise post-COVID-19 : Surmonter les difficultés économiques et les violences subies par les femmes au sud Bénin » et en abrégé "RISE BENIN ", le projet est une initiative qui vise à soutenir la recherche-action contribuant à transformer les rapports de genre inégalitaires. Il est conduit par des équipes de chercheurs de pays à revenu faible ou intermédiaire et du Canada. A l’entame de cette séance d’échange, le Coordonnateur du projet Dr (MC) Alphonse M. Affo a retracé la genèse du projet. A l’en croire, Rise Bénin est un projet de recherche du consortium Université de Montréal (UdeM), Groupe de Recherche Population, Santé et Développement (Grpsd), Aludiff-Ong, mis en œuvre sous la supervision de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), sous financement du Centre de Recherches pour le Développement International (Crdi) à travers l’Initiative Les femmes S’ÉLÈVENT (santé et bien-être économique pour une reprise post-COVID-19 inclusive, durable et équitable). Ce projet de recherche vise à étudier les impacts de la COVID-19 et du Cordon Sanitaire (Cosan) sur les femmes (du secteur informel) au Sud-Bénin. Pour sa mise en œuvre, il sera procédé à la collecte de données à quatre niveaux : (i) l’analyse des bases de données EDSB et SIDoFFE-NG ; (ii) la collecte (au cas où il en existerait) de données secondaires sur les cas de violence dans les hôpitaux tels que le Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou (Cnhu), l’hôpital de zone de Calavi ; (iii) la réalisation d’une enquête biographique rétrospective auprès de femmes et d’hommes âgés de 15-64 ans suivie (iv) d’entretiens semi-directifs auprès de victimes de VBG et des groupes de discussion et l’entretien exploratoire auprès d’intervenant œuvrant dans le domaine de la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). L’enquête biographique permettra d’interroger un échantillon de sept mille cinq cent (7500) personnes dont cinq mille (5000) femmes et deux-mille cinq cent (2500) hommes dans le Cosan (zone d’intervention) et la zone témoin/tampon (département des collines) dans 5000 ménages. Un sous-échantillon de l’enquête biographique (femmes touchées par les violences en contexte de covid-19) fera l’objet d’une enquête qualitative complémentaire. Les récits de vie qui en seront issus permettront de mieux illustrer certaines formes de violences vécues. Plusieurs acteurs de la société civile ainsi que des décideurs travailleront à la mise en application des résultats issus des recherches et des recommandations de ce projet. Il s’agit entre autre de l’Ong Actions de Lutte contre les Discriminations Faites aux Femmes et aux Filles (Aludiff -Ong) représentée à cette séance d’échange par sa présidente, Zariatou Brisso Moussa Yari. Elle a pour mission de faciliter la diffusion et la communication des résultats de recherche auprès des communautés locales. Le projet bénéficie également de la participation d’un leader/décideur politique, Madame, Véronique Tognifode qui mettra ces expériences au service du projet pour en termes de facilitation de plaidoyer de certains résultats probants auprès des décideurs/managers politiques. Par ailleurs, pour sa mise en œuvre, le projet RISE BENIN a sélectionné six étudiants (2 femmes et 1 homme) dont quatre en Master (dont 1 au Canada) et deux en thèse (1 femme et 1 homme) à titre d’assistant.e.s de recherche qui bénéficient d’une bourse d’étude.

  • Facebook
  • LinkedIn
Nairobi_edited.png

Lors de l'atelier de lancement « Les femmes s’élèvent » qui s'est tenu à Nairobi du 24 au 26 janvier 2023, Alphonse Mingnimon Affo, l'un des coordinateurs du projet, a présenté les objectifs et les activités prévues du projet RISE-Bénin. Intitulé « Reprise post-COVID-19 : Surmonter les difficultés économiques et les violences subies par les femmes au sud Bénin », le projet vise à comprendre de manière approfondie les défis spécifiques auxquels les femmes ont été confrontées dans les sphères familiales et économiques pendant la pandémie de la Covid-19. Il cherche également à examiner les différentes formes de violence - physique, sexuelle, émotionnelle et économique - auxquelles les femmes ont été confrontées pendant cette période. Afin de documenter ces défis et les stratégies de résilience des femmes, des données primaires seront collectées au moyen d'un questionnaire administré à 5 000 femmes et 2 500 hommes âgés de 18 à 69 ans. De plus, des entretiens approfondis seront menés auprès de 30 femmes ayant vécu différentes formes de violence.

  • Facebook
  • LinkedIn
bottom of page